Vers 1998, les écoles du Saguenay participent très peu aux activités culturelles locales. Le milieu scolaire favorise les artistes et les organismes de l’extérieur malgré la présence d’excellentes ressources dans la région. L’insatisfaction est grandissante dans le milieu culturel.
Parallèlement, l’ancienne Ville de Chicoutimi adopte une politique culturelle et développe un premier projet de maillage culture-éducation.
C’est alors que le milieu culturel se mobilise pour offrir un forfait scolaire. Cinq organismes culturels, la Ville de Chicoutimi, la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay, le Comité culturel L’Enfance de l’art et le ministère de la Culture et des Communications se regroupent et organisent "La Parade des arts". Résultat : 12 000 jeunes vivent "La Parade des arts" sur 2 éditions. Cette activité est récipiendaire du 2e prix "Essor" régional en 2000.
En 2000-2001, une volonté d’intégrer la dimension culturelle à la vie éducative s’installe. On veut se donner les moyens de favoriser l’accessibilité aux activités et aux lieux culturels tout au long de l’année. Ainsi, pour assurer la présence de l’art au quotidien, des actions sont entreprises. Les premières rencontres contact culture-éducation sont organisées et une table de concertation est créée.
Au printemps 2002, une ressource est engagée pour réaliser une étude de marché dans les écoles primaires et secondaires des deux commissions scolaires du territoire de Saguenay. L’étude révèle clairement la nécessité de regrouper l’offre artistique et culturelle du territoire. Un premier Guide d’activités artistiques et culturelles est conçu. Ce document est distribué dans tous les Centre de la Petite-Enfance ainsi que dans toutes les écoles primaires et secondaires du Saguenay (publiques et privées). Le projet culture-éducation devient une nécessité.
L’année 2003 est déterminante. D’une part, le programme de formation de l’école québécoise intègre la dimension culturelle dans la pédagogie scolaire, ce qui incite les commissions scolaires à développer leur politique culturelle. D’autre part, la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay obtient un Fonds Jeunesse Québec et demande aux ressources de Culture-éducation de gérer le volet culturel. Cette conjoncture est idéale pour développer et proposer différentes stratégies afin de mettre en contact les professionnels des deux milieux.
Une entente de partenariat triennal est alors signée entre la Ville de Saguenay et les commissions scolaires des Rives-du-Saguenay et De La Jonquière. Elle a été bonifiée et reconduite depuis.